Le rôle du notaire dans la vente immobilière
Vente immobilière : rôle du notaire
Avant même d’entreprendre toute démarche en vue de l’acquisition d’un bien, il est indispensable de connaître l’état du marché, de pouvoir estimer son budget, et de bénéficier de conseils. Le futur propriétaire découvre ainsi que le notaire lui consacrera une grande partie de son temps à l’accompagner dans sa recherche et à le conseiller gratuitement.
Le notaire dispose d’un outil efficace et précis : la base de données PERVAL. Il s’agit d’une base nationale où figurent toutes les ventes de biens réalisées en France (maisons, appartements, garages, terrains).
A la différence des cotations ou des estimations, ces chiffres sont indiscutables, puisqu’ ils concernent les prix de ventes effectivement réalisées. Ainsi, sans risque, vendeur et acquéreur connaissent le juste prix. Cet outil permet aussi grâce au système dit de « cotation » d’obtenir une fourchette de prix pour un bien, dont vous aurez défini les caractéristiques principales (type de bien, localisation, superficie, …). Bien entendu, le notaire peut toujours se déplacer sur site pour affiner son estimation.
La négociation immobilière entre dans la compétence du notaire, elle est prévue par les textes qui régissent sa fonction.
Les études notariales ont de tout temps affiché des annonces de biens à vendre. Aujourd’hui, votre notaire dispose de la panoplie du négociateur immobilier : les journaux gratuits, les groupements de négociation près les chambres des notaires et bien évidemment le réseau internet.
La maison que vous vendez, l’appartement que vous recherchez, votre terrain à bâtir se trouvent peut-être sur notre site www.notaireetbreton.bzh.
Alors n’hésitez plus à pousser la porte d’une étude ou à lire le magazine BIENS !
LA VENTE VIAGER
Vendre en viager permet d’obtenir des revenus sans forcément quitter son logement et avec une fiscalité avantageuse. A manier néanmoins avec précaution… et avec les conseils d’un notaire.
La vente en viager permet à des propriétaires qui généralement ont atteint un âge avancé d’obtenir un complément de revenus à vie, indexé sur le coût de la vie ou l’évolution des loyers par exemple. A partir de 70 ans, la part imposable de la rente n’est que de 30 %. Ce type de vente intéresse souvent les personnes sans héritiers, mais certains choisissent cette formule pour décharger leur famille des frais d’une maison de retraite, par exemple. A noter que tous les vendeurs ne trouvent pas acquéreur sur ce marché plutôt déséquilibré. Ainsi on ne compte qu’environ 5000 ventes de ce type chaque année.
La valeur du bien doit être estimée par le notaire en fonction de sa localisation, de son état… et selon qu’il est vendu libre ou occupé. En général, une partie du prix, 30 % par exemple, est versée comptant, c’est ce qu’on appelle le « bouquet ». Quant à la rente, elle est calculée en fonction de l’espérance de vie du vendeur (ou des vendeurs, s’il s’agit d’un couple – on parle alors de viager « sur deux têtes ») et de la rentabilité du bien.
Le notaire s’assurera que le contrat protège le vendeur – pour préparer un tel projet de vente, il est d’ailleurs préférable de prendre conseil auprès d’un notaire le plus en amont possible. L’acte peut comporter des clauses protectrices pour anticiper les difficultés, par exemple le défaut de paiement de la rente.
Il n’est pas exclu de vendre en viager dans le cadre familial, mais sachez que les services fiscaux examineront de près toute opération pouvant s’apparenter à une donation déguisée, dont le but serait d’échapper au paiement des droits de mutation. Sans parler des tensions familiales qui pourraient naître si le « débirentier » se révélait mauvais payeur…